Au cœur de la Normandie, la ferme du manoir d’Anctoville, fait place à un nouveau chapitre avec l'arrivée d’Emilie et Pascal, un couple en reconversion après une période de formation et de montée en compétence. Ils ont fait le choix de s'installer sur cette belle ferme et de donner une nouvelle impulsion à ses activités diversifiées.
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Emilie : Je suis biologiste de formation, j'ai travaillé pendant une quinzaine d'années dans le milieu hospitalier tout en soutenant mon mari, restaurateur sur les services et la compta le week-end. Après la vente du restaurant, on a pris le temps de réfléchir à une nouvelle aventure. L'idée de se lancer dans l'élevage a émergé, et après des discussions fructueuses avec Pascal, on a décidé d'explorer cette voie. J’ai pu bénéficier d'une enveloppe de reconversion de mon employeur, suivant une formation en élevage avec option transformation laitière (BPREA). Diplôme obtenu il y a un an et demi, j’ai ensuite travaillé dans des élevages en tant que salariée pour monter en compétence et j'ai pris un poste de cinq mois en transfo fromagère dans le Pays d'Auge, à faire du Pont L'Évêque. C'était une ferme qui transformait une partie de sa production.
Pascal : Je suis cuisinier de métier depuis une vingtaine d'années. Bien que n'ayant pas de diplôme agricole, je me suis formé à la transformation, ce qui suit la continuité de mon métier de restaurateur.
C'était exactement ce que nous recherchions. Nous avions clairement en tête une structure avec une quarantaine d'hectares, idéale pour mettre en place notre modèle extensif axé sur le pâturage. Mon parcours dans le BPREA élevage m'a amenée à explorer différents modèles économiques, et c'est ainsi que nous avons décidé de nous orienter vers ce modèle, principalement basé sur l'herbe, avec des compléments tels que le foin et éventuellement un peu de méteil fermier. Notre objectif est clair : viser l'autonomie et privilégier un élevage économe. En plus, l’emplacement est parfait, d'autant plus que ma famille est originaire de la région, ce qui a renforcé notre connexion avec la ferme.
Au début de nos recherches, je me suis rapprochée de FEVE, explorant des modèles alternatifs qui me parlaient. On avait déjà repéré une première ferme dans le Calvados, mais finalement, le coût était trop important, et le lieu ne correspondait pas tout à fait à nos critères.
On a continué à travailler sur notre projet, et un jour, quelqu'un de FEVE nous a recontactés grâce à notre profil sur la Grange. C'est à ce moment-là que la ferme du manoir d’Anctoville est entrée dans notre radar. On s'est dit, 'Pourquoi ne pas venir visiter?' Et là, ça a été une révélation, la ferme correspondait exactement au modèle que nous cherchions.
D’ailleurs heureusement que nous avons pu bénéficier du dispositif proposé par FEVE, c’était une nécessité pour pouvoir s’installer. Le contexte actuel fait qu'on a beau nous dire que la moitié des agriculteurs va partir à la retraite, les fermes sont très chères donc on est obligé de passer outre les modèles classiques pour pouvoir s’installer et vivre de ce qu’on aime sereinement.
Emilie : Je suis biologiste de formation, j'ai travaillé pendant une quinzaine d'années dans le milieu hospitalier tout en soutenant mon mari, restaurateur sur les services et la compta le week-end. Après la vente du restaurant, on a pris le temps de réfléchir à une nouvelle aventure. L'idée de se lancer dans l'élevage a émergé, et après des discussions fructueuses avec Pascal, on a décidé d'explorer cette voie. J’ai pu bénéficier d'une enveloppe de reconversion de mon employeur, suivant une formation en élevage avec option transformation laitière (BPREA). Diplôme obtenu il y a un an et demi, j’ai ensuite travaillé dans des élevages en tant que salariée pour monter en compétence et j'ai pris un poste de cinq mois en transfo fromagère dans le Pays d'Auge, à faire du Pont L'Évêque. C'était une ferme qui transformait une partie de sa production.
Pascal : Je suis cuisinier de métier depuis une vingtaine d'années. Bien que n'ayant pas de diplôme agricole, je me suis formé à la transformation, ce qui suit la continuité de mon métier de restaurateur.
C'était exactement ce que nous recherchions. Nous avions clairement en tête une structure avec une quarantaine d'hectares, idéale pour mettre en place notre modèle extensif axé sur le pâturage. Mon parcours dans le BPREA élevage m'a amenée à explorer différents modèles économiques, et c'est ainsi que nous avons décidé de nous orienter vers ce modèle, principalement basé sur l'herbe, avec des compléments tels que le foin et éventuellement un peu de méteil fermier. Notre objectif est clair : viser l'autonomie et privilégier un élevage économe. En plus, l’emplacement est parfait, d'autant plus que ma famille est originaire de la région, ce qui a renforcé notre connexion avec la ferme.
Au début de nos recherches, je me suis rapprochée de FEVE, explorant des modèles alternatifs qui me parlaient. On avait déjà repéré une première ferme dans le Calvados, mais finalement, le coût était trop important, et le lieu ne correspondait pas tout à fait à nos critères.
On a continué à travailler sur notre projet, et un jour, quelqu'un de FEVE nous a recontactés grâce à notre profil sur la Grange. C'est à ce moment-là que la ferme du manoir d’Anctoville est entrée dans notre radar. On s'est dit, 'Pourquoi ne pas venir visiter?' Et là, ça a été une révélation, la ferme correspondait exactement au modèle que nous cherchions.
D’ailleurs heureusement que nous avons pu bénéficier du dispositif proposé par FEVE, c’était une nécessité pour pouvoir s’installer. Le contexte actuel fait qu'on a beau nous dire que la moitié des agriculteurs va partir à la retraite, les fermes sont très chères donc on est obligé de passer outre les modèles classiques pour pouvoir s’installer et vivre de ce qu’on aime sereinement.
Enfin l’impression d’agir efficacement pour la planète et la santé du vivant. Bravo pour votre engagement. Beaucoup de fierté à accompagner des plus jeunes sur ce chemin. En tant que médecin je suis convaincu aujourd’hui que ce sont des actions liées au bien manger et à l’environnement qui ont un vrai rôle de prévention pour notre santé.
Richart F.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2023
Je voulais soutenir à ma façon les agriculteurs passionnés, qui sont de moins en moins nombreux (et de moins en moins bien payés). L’idée d’investir « en direct », d’être au plus proche des agriculteurs et de savoir comment est utilisé mon investissement (il est certain que de recevoir régulièrement des photos et vidéos de fermes financées par FEVE, met vraiment du baume au cœur 🥰)
Vanille G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2023
J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.
Marie-Anne D.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2023