Conversion à une agriculture biologique
Le marché de la noisette biologique est très porteur. La plus grande part des noisettes biologiques, utilisées en agroalimentaire en France, proviennent d'Italie et de Turquie. Le "made in France" et "Origine France" ayant le vent en poupe, c'est de bon augure pour que la commercialisation des noisettes soit assez facile.
Lutte biologique contre les ravageurs
Pour lutter notamment contre le balanin (coléoptère ravageur), Simon va mettre en place des luttes de convergence en plus de la pulvérisation d'insecticides biologiques grâce notamment un élevage avicole, avec poulaillers mobiles, sous le verger. Les volailles mangeront une partie des larves de balanins. Leur grattage stimulera les insectes à sortir tôt dans la saison lorsqu'ils seront sensibles au gel. Simon installera également des nichoirs car les passereaux sont des prédateurs naturels pour les balanins, augmenter leur population permettra aussi de mieux maîtriser la population de cet insecte. Enfin, il va conserver le couvert végétal sur l'inter-rang et le laisser se développer sur le rang pour une couverture totale : Les carabes (coléoptères prédateurs) sont des prédateurs naturels du balanin, ils ont besoin d'une couverture végétale au sol pour vivre.
Amélioration des sols
Le sol sous la noiseraie peut être amélioré. En effet, depuis plusieurs années, une grande quantité de matière organique en est exportée par la récolte et la taille. Les bois de taille sont tous poussés hors des rangs, ce qui a en plus le désavantage de sortir les feuilles de la noiseraie. Dans les années à venir, le bois de taille sera broyé sur place, ce qui apportera un mulch au sol, et qui permettra de l'enrichir en matière organique. Les effluents d'élevages seront compostés et serviront d'amendement à la noiseraie. La couverture végétale du sol favorisera une biodiversité active qui permettra d'augmenter sa minéralisation naturelle