La ferme de la Naussannaise

Manon et Martin ont posé leurs valises sur cette ferme déjà en bio. Ils y cultivent céréales, légumes, élèvent des brebis, transforment leur blé en pain… et cuisent des pizzas vendues sur place. Un petit magasin à la ferme permet aussi de repartir avec leurs produits.

Département
Dordogne en Nouvelle Aquitaine
Surface
47 hectares
Pratiques agricoles
Pâturage tournant, engrais verts, semences paysannes, fumier des brebis, maraîchage bio-intensif, autonomie alimentaire pour les bêtes
Ateliers
Maraîchage, ovins viande, grandes cultures, paysan boulanger, un peu d’arboriculture
Pourquoi FEVE a investi ?
Les principaux critères qui nous ont convaincus.
La ferme de la Naussannaise
Un projet cohérent et polyvalent
Manon et Martin portent un projet solide, autonome et diversifié, en phase avec les valeurs agroécologiques et de transmission portées par FEVE.
Des ateliers valorisés grâce à la transformation
Sur la ferme, ils transforment leur propre blé en farine, avec laquelle ils fabriquent du pain et préparent des pizzas. Ils produisent aussi des légumes bio.
Des circuits de commercialisation déjà établis
Ils vendent directement à la ferme et dans quatre boutiques locales. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné, ils ont déjà une clientèle fidèle !
Une reprise en douceur
L’ancienne ferme était déjà en bio, ce qui leur a permis de s’installer sans passer par une conversion. Ils ont pu s’immerger grâce à Jean-Marie, le cédant.
A la rencontre de
Manon et Martin
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Manon : “Je viens du milieu agricole, mes parents sont éleveurs. J’ai fait un BPREA en plantes aromatiques et médicinales, puis des stages en maraîchage, notamment à Arles. Ensuite, j’ai pas mal bougé avant de rencontrer Martin. On a travaillé dans différentes fermes, vendu du fromage, fait de l’horticulture, de l’élevage, un peu de tout.”

Martin est cuisinier de formation. Il a bossé dix ans dans la restauration avant de se reconvertir comme berger en montagne. C’est une amie de mes parents qui cherchait un berger, et il s'est lancé. Ensuite, il a voulu se former en laitier caprin, mais on a eu notre première fille, puis l’année d’après un garçon... alors les plans ont évolué.”

Comment avez-vous trouvé la ferme ?

Manon : “On avait tous les deux cette envie de nous installer, de lancer un projet qui nous ressemble. Mais on n’avait pas les moyens d’acheter une ferme nous-mêmes. On regardait un peu partout : les annonces classiques, les structures d’accompagnement, les plateformes comme le RDI. On a même visité plusieurs fermes, mais c’était souvent soit trop cher, soit pas adapté. Et puis Martin est tombé sur le site de FEVE. On a fait le petit quiz de La Grange, un peu par curiosité… et finalement, ça nous a amenés jusqu’à cette ferme. Elle cochait vraiment toutes les cases : une belle diversité d’ateliers, des terres cultivables, des bâtiments déjà en place. Et puis le feeling avec le cédant a tout changé. Ça nous a motivés à sauter le pas.”

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Manon : “On a découvert FEVE un peu par hasard, en cherchant sur Internet. À la base, on ne connaissait pas vraiment, mais on a vu leur site et on a rempli le questionnaire. Très vite, quelqu’un de l’équipe nous a appelés, puis on a reçu plus d’infos, et on a été invités à venir visiter la ferme. On a eu un vrai coup de cœur pour le lieu, et ça s’est tout de suite bien passé avec Jean-Marie, l’ancien agriculteur.

Ce qui a vraiment fait la différence, c’est que FEVE nous a suivis à chaque étape. On a commencé par un stage parrainage sur place, ce qui nous a permis de découvrir la ferme de l’intérieur, de tester le matériel, de prendre nos repères avant de nous lancer. Ensuite, comme l’achat prenait un peu de temps côté notaire, on a pu signer un commodat pour commencer à produire sans attendre.

Sans FEVE, on n’aurait jamais pu accéder à cette ferme.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Manon et Martin, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Manon et Martin
Quand on a visité la ferme, on s’est tout de suite projetés. Il y avait tout ce qu’on cherchait. Avec FEVE, on a pu s’installer ici, malgré nos moyens limités. On est exactement là où on voulait être!
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Manon : “Je viens du milieu agricole, mes parents sont éleveurs. J’ai fait un BPREA en plantes aromatiques et médicinales, puis des stages en maraîchage, notamment à Arles. Ensuite, j’ai pas mal bougé avant de rencontrer Martin. On a travaillé dans différentes fermes, vendu du fromage, fait de l’horticulture, de l’élevage, un peu de tout.”

Martin est cuisinier de formation. Il a bossé dix ans dans la restauration avant de se reconvertir comme berger en montagne. C’est une amie de mes parents qui cherchait un berger, et il s'est lancé. Ensuite, il a voulu se former en laitier caprin, mais on a eu notre première fille, puis l’année d’après un garçon... alors les plans ont évolué.”

Comment avez-vous trouvé la ferme ?

Manon : “On avait tous les deux cette envie de nous installer, de lancer un projet qui nous ressemble. Mais on n’avait pas les moyens d’acheter une ferme nous-mêmes. On regardait un peu partout : les annonces classiques, les structures d’accompagnement, les plateformes comme le RDI. On a même visité plusieurs fermes, mais c’était souvent soit trop cher, soit pas adapté. Et puis Martin est tombé sur le site de FEVE. On a fait le petit quiz de La Grange, un peu par curiosité… et finalement, ça nous a amenés jusqu’à cette ferme. Elle cochait vraiment toutes les cases : une belle diversité d’ateliers, des terres cultivables, des bâtiments déjà en place. Et puis le feeling avec le cédant a tout changé. Ça nous a motivés à sauter le pas.”

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Manon : “On a découvert FEVE un peu par hasard, en cherchant sur Internet. À la base, on ne connaissait pas vraiment, mais on a vu leur site et on a rempli le questionnaire. Très vite, quelqu’un de l’équipe nous a appelés, puis on a reçu plus d’infos, et on a été invités à venir visiter la ferme. On a eu un vrai coup de cœur pour le lieu, et ça s’est tout de suite bien passé avec Jean-Marie, l’ancien agriculteur.

Ce qui a vraiment fait la différence, c’est que FEVE nous a suivis à chaque étape. On a commencé par un stage parrainage sur place, ce qui nous a permis de découvrir la ferme de l’intérieur, de tester le matériel, de prendre nos repères avant de nous lancer. Ensuite, comme l’achat prenait un peu de temps côté notaire, on a pu signer un commodat pour commencer à produire sans attendre.

Sans FEVE, on n’aurait jamais pu accéder à cette ferme.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

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Les pratiques agro-écologiques

Une ferme maintenue en bio

La ferme était certifiée bio avant leur arrivée, ce qui a été un vrai plus pour Manon et Martin. Travailler en agriculture biologique faisait partie de leurs fondamentaux. Ils ont donc naturellement poursuivi les pratiques déjà en place, tout en y apportant leurs propres ajustements.

Autonomie alimentaire

Leur objectif est d’être aussi autonomes que possible. Ils cultivent eux-mêmes les céréales destinées à la fabrication de leur pain (blé) et à l’alimentation de leurs brebis (orge, pois, féverole). Les agneaux sont nourris exclusivement avec des fourrages et des grains produits sur place, sans intrants extérieurs. Le fumier des brebis est ensuite utilisé pour fertiliser les cultures, créant un cercle vertueux.

Un soin particulier porté aux sols

Leur volonté d’améliorer la qualité des sols les pousse à aller plus loin. Ils expérimentent l’usage de broyats végétaux et d’engrais verts pour stimuler la vie du sol, tout en réduisant leur dépendance aux apports extérieurs. Leur objectif : enrichir les terres appauvries et conserver la fertilité sur le long terme.

Des pratiques adaptées sur chaque atelier

Dans les vergers de noyers, les brebis pâturent en hiver et au printemps, ce qui permet d’entretenir naturellement les parcelles. En maraîchage, Marion applique les principes du bio-intensif, avec des cultures sur buttes et un agencement réfléchi pour optimiser l’espace, limiter les intrants et éviter le désherbage mécanique. Tout est pensé pour favoriser la résilience de la ferme et limiter son empreinte.
La ferme de la Naussannaise
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J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.

Marie-Anne D.

Investisseuse chez FEVE

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La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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