Après des années à travailler dans le secteur agricole, Rémi, petit-fils d'agriculteur, se lance en tant qu'indépendant et effectue un travail de main-d’œuvre à la ferme de Montépreux. C’est alors qu’il envisage sérieusement la reprise de cette exploitation. Aujourd'hui, il concrétise ce projet en s'installant dans la Marne, sur cette ferme de 79 hectares qu'il aspire à diversifier.
J’ai suivi une formation en agriculture dans un lycée agricole parce que je suis issu du milieu. Mes grands-parents étaient agriculteurs, mes oncles aussi, j'ai beaucoup de membres de ma famille dans ce domaine. J’ai ensuite travaillé comme salarié agricole puis comme commercial.
Un peu avant la covid, j’ai quitté ce domaine car j’ai rencontré ma femme qui a une poissonnerie et j’ai commencé à travailler avec elle. Malheureusement, à la sortie du covid ça a été compliqué financièrement. Je me suis relancé dans le domaine agricole en me remettant à mon compte, en offrant des services de main-d'œuvre agricole. C'est comme ça que je suis arrivé sur la ferme de Montépreux. La SAFER cherchait un prestataire et moi j'ai apporté les bras pour pouvoir travailler les champs et de fil en aiguille ça m’a amené sur le dossier et sur un éventuel projet de reprise. Et voilà, c'est parti de pas grand-chose et j’ai fini agriculteur.
Il y a un gros nettoyage de fond à faire avant de pouvoir démarrer sur ce site. Ces champs ont malheureusement été négligés ces huit à dix dernières années, ce qui a laissé des séquelles. Ils ne sont pas sains du tout. Donc il y a toute une partie autour de l’engrais qui doit être remis à niveau. J'ai commencé par les apports d'engrais organiques qui sont très bénéfiques pour le sol. C’est aussi ma vision, de faire appel aux engrais organiques plutôt que minéraux, que ce soit d’un point de vue biologique ou agronomique. C’est un vrai défi de repartir de zéro sur des terres qui n'ont pas bénéficié d'engrais depuis plusieurs années. C'est comme recommencer sur une page blanche.
C’est très clairement l'aspect financier qui pose problème aujourd'hui, surtout avec des terres valant jusqu'à 17 000 euros l'hectare. C’est quasi impossible pour des jeunes, notamment ceux hors cadre familial, s'ils ne disposent pas d'une certaine surface de terrain ou de rentrées d'argent considérables ou encore de solutions alternatives, c’est très compliqué.
Au début, nous étions un peu plus d’une cinquantaine sur le dossier, mais finalement la SAFER a voulu prioriser une installation de jeunes, hors cadre familial. C’était mon cas et étant donné que j'avais fait appel à un investisseur comme FEVE, ça a beaucoup aidé pour l'aspect financier et aussi vis-à-vis de l'installation dans un terrain sorti du commerce. L'avantage de pouvoir faire appel à FEVE, c'est qu’on peut se permettre de louer et puis d’envisager de racheter les terres si on le souhaite. Ce qui sécurise pas mal les choses. Aussi bien d’un point de vue financier que pour l’avenir. Ça m’a permis de me lancer sereinement sur le long terme.
J’ai suivi une formation en agriculture dans un lycée agricole parce que je suis issu du milieu. Mes grands-parents étaient agriculteurs, mes oncles aussi, j'ai beaucoup de membres de ma famille dans ce domaine. J’ai ensuite travaillé comme salarié agricole puis comme commercial.
Un peu avant la covid, j’ai quitté ce domaine car j’ai rencontré ma femme qui a une poissonnerie et j’ai commencé à travailler avec elle. Malheureusement, à la sortie du covid ça a été compliqué financièrement. Je me suis relancé dans le domaine agricole en me remettant à mon compte, en offrant des services de main-d'œuvre agricole. C'est comme ça que je suis arrivé sur la ferme de Montépreux. La SAFER cherchait un prestataire et moi j'ai apporté les bras pour pouvoir travailler les champs et de fil en aiguille ça m’a amené sur le dossier et sur un éventuel projet de reprise. Et voilà, c'est parti de pas grand-chose et j’ai fini agriculteur.
Il y a un gros nettoyage de fond à faire avant de pouvoir démarrer sur ce site. Ces champs ont malheureusement été négligés ces huit à dix dernières années, ce qui a laissé des séquelles. Ils ne sont pas sains du tout. Donc il y a toute une partie autour de l’engrais qui doit être remis à niveau. J'ai commencé par les apports d'engrais organiques qui sont très bénéfiques pour le sol. C’est aussi ma vision, de faire appel aux engrais organiques plutôt que minéraux, que ce soit d’un point de vue biologique ou agronomique. C’est un vrai défi de repartir de zéro sur des terres qui n'ont pas bénéficié d'engrais depuis plusieurs années. C'est comme recommencer sur une page blanche.
C’est très clairement l'aspect financier qui pose problème aujourd'hui, surtout avec des terres valant jusqu'à 17 000 euros l'hectare. C’est quasi impossible pour des jeunes, notamment ceux hors cadre familial, s'ils ne disposent pas d'une certaine surface de terrain ou de rentrées d'argent considérables ou encore de solutions alternatives, c’est très compliqué.
Au début, nous étions un peu plus d’une cinquantaine sur le dossier, mais finalement la SAFER a voulu prioriser une installation de jeunes, hors cadre familial. C’était mon cas et étant donné que j'avais fait appel à un investisseur comme FEVE, ça a beaucoup aidé pour l'aspect financier et aussi vis-à-vis de l'installation dans un terrain sorti du commerce. L'avantage de pouvoir faire appel à FEVE, c'est qu’on peut se permettre de louer et puis d’envisager de racheter les terres si on le souhaite. Ce qui sécurise pas mal les choses. Aussi bien d’un point de vue financier que pour l’avenir. Ça m’a permis de me lancer sereinement sur le long terme.
Très content d'avoir investi avec FEVE. La transition agroécologique est un enjeu vital pour les humains dans le contexte actuel, qui me semble bien trop négligé au niveau politique. FEVE a le mérite de proposer une démarche concrète et pragmatique qui me semble bien pensée et sur lequel je compte bien investir progressivement dans le temps.
Bruno L.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2023
C'est ma petite pierre à l'édifice. Je l'ai fait comme un acte "militant", pas comme un placement financier. Le projet me parlait, j'ai investi le minimum. Parce que je n'avais pas forcément la ressource pour aller au delà. Mais j'aimerais renouveler dès que possible…
Pauline G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2022
Je voulais soutenir à ma façon les agriculteurs passionnés, qui sont de moins en moins nombreux (et de moins en moins bien payés). L’idée d’investir « en direct », d’être au plus proche des agriculteurs et de savoir comment est utilisé mon investissement (il est certain que de recevoir régulièrement des photos et vidéos de fermes financées par FEVE, met vraiment du baume au cœur 🥰)
Vanille G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2023