La ferme de Montépreux

Après des années à travailler dans le secteur agricole, Rémi, petit-fils d'agriculteur, se lance en tant qu'indépendant et effectue un travail de main-d’œuvre à la ferme de Montépreux. C’est alors qu’il envisage sérieusement la reprise de cette exploitation. Aujourd'hui, il concrétise ce projet en s'installant dans la Marne, sur cette ferme de 79 hectares qu'il aspire à diversifier.

Département
Marne, dans la région Grand Est
Surface
79 hectares
Pratique agricole
Diversification, amélioration de la santé des sols, conversion en agriculture bio
Ateliers
Céréales (Blé, Orge, Avoine, Seigle..), Légumineuses (Féveroles, Pois, Sainfoin...), Pommes de terre
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Montépreux
Une localisation idéale
Très peu de fermes en agroécologie et en particulier en bio dans le coin, donc une vraie opportunité d'améliorer sensiblement les choses dans ce secteur !
Un Agriculteur expérimenté
Rémi a une très solide formation agricole avec un BEP Agricole, un Bac Pro Gestion d’exploitation agricole et un apprentissage en mécanique agricole.
Un accès au foncier compliqué dans le secteur
50 agriculteurs se sont proposés pour agrandir leur exploitation et c'est un projet d'installation qui a été préféré par la SAFER.
Une conversion agroécologique
Rémi a engagé un processus de conversion vers l'agriculture biologique. Un défi de taille mais nécessaire pour aller vers une agriculture plus vertueuse.
A la rencontre de
Rémi
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

J’ai suivi une formation en agriculture dans un lycée agricole parce que je suis issu du milieu. Mes grands-parents étaient agriculteurs, mes oncles aussi, j'ai beaucoup de membres de ma famille dans ce domaine. J’ai ensuite travaillé comme salarié agricole puis comme commercial.

Un peu avant la covid, j’ai quitté ce domaine car j’ai rencontré ma femme qui a une poissonnerie et j’ai commencé à travailler avec elle. Malheureusement, à la sortie du covid ça a été compliqué financièrement. Je me suis relancé dans le domaine agricole en me remettant à mon compte, en offrant des services de main-d'œuvre agricole. C'est comme ça que je suis arrivé sur la ferme de Montépreux. La SAFER cherchait un prestataire et moi j'ai apporté les bras pour pouvoir travailler les champs et de fil en aiguille ça m’a amené sur le dossier et sur un éventuel projet de reprise. Et voilà, c'est parti de pas grand-chose et j’ai fini agriculteur.

Quel impact espères-tu avoir avec ta ferme ?

Il y a un gros nettoyage de fond à faire avant de pouvoir démarrer sur ce site. Ces champs ont malheureusement été négligés ces huit à dix dernières années, ce qui a laissé des séquelles. Ils ne sont pas sains du tout. Donc il y a toute une partie autour de l’engrais qui doit être remis à niveau. J'ai commencé par les apports d'engrais organiques qui sont très bénéfiques pour le sol. C’est aussi ma vision, de faire appel aux engrais organiques plutôt que minéraux, que ce soit d’un point de vue biologique ou agronomique. C’est un vrai défi de repartir de zéro sur des terres qui n'ont pas bénéficié d'engrais depuis plusieurs années. C'est comme recommencer sur une page blanche.

Comment FEVE est intervenu dans ton projet ?

C’est très clairement l'aspect financier qui pose problème aujourd'hui, surtout avec des terres valant jusqu'à 17 000 euros l'hectare. C’est quasi impossible pour des jeunes, notamment ceux hors cadre familial, s'ils ne disposent pas d'une certaine surface de terrain ou de rentrées d'argent considérables ou encore de solutions alternatives, c’est très compliqué.

Au début, nous étions un peu plus d’une cinquantaine sur le dossier, mais finalement la SAFER a voulu prioriser une installation de jeunes, hors cadre familial. C’était mon cas et étant donné que j'avais fait appel à un investisseur comme FEVE, ça a beaucoup aidé pour l'aspect financier et aussi vis-à-vis de l'installation dans un terrain sorti du commerce. L'avantage de pouvoir faire appel à FEVE, c'est qu’on peut se permettre de louer et puis d’envisager de racheter les terres si on le souhaite. Ce qui sécurise pas mal les choses. Aussi bien d’un point de vue financier que pour l’avenir. Ça m’a permis de me lancer sereinement sur le long terme.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Rémi, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Rémi
L'avantage de pouvoir faire appel à FEVE, c'est qu’on peut se permettre de louer et puis d’envisager de racheter les terres si on le souhaite.
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

J’ai suivi une formation en agriculture dans un lycée agricole parce que je suis issu du milieu. Mes grands-parents étaient agriculteurs, mes oncles aussi, j'ai beaucoup de membres de ma famille dans ce domaine. J’ai ensuite travaillé comme salarié agricole puis comme commercial.

Un peu avant la covid, j’ai quitté ce domaine car j’ai rencontré ma femme qui a une poissonnerie et j’ai commencé à travailler avec elle. Malheureusement, à la sortie du covid ça a été compliqué financièrement. Je me suis relancé dans le domaine agricole en me remettant à mon compte, en offrant des services de main-d'œuvre agricole. C'est comme ça que je suis arrivé sur la ferme de Montépreux. La SAFER cherchait un prestataire et moi j'ai apporté les bras pour pouvoir travailler les champs et de fil en aiguille ça m’a amené sur le dossier et sur un éventuel projet de reprise. Et voilà, c'est parti de pas grand-chose et j’ai fini agriculteur.

Quel impact espères-tu avoir avec ta ferme ?

Il y a un gros nettoyage de fond à faire avant de pouvoir démarrer sur ce site. Ces champs ont malheureusement été négligés ces huit à dix dernières années, ce qui a laissé des séquelles. Ils ne sont pas sains du tout. Donc il y a toute une partie autour de l’engrais qui doit être remis à niveau. J'ai commencé par les apports d'engrais organiques qui sont très bénéfiques pour le sol. C’est aussi ma vision, de faire appel aux engrais organiques plutôt que minéraux, que ce soit d’un point de vue biologique ou agronomique. C’est un vrai défi de repartir de zéro sur des terres qui n'ont pas bénéficié d'engrais depuis plusieurs années. C'est comme recommencer sur une page blanche.

Comment FEVE est intervenu dans ton projet ?

C’est très clairement l'aspect financier qui pose problème aujourd'hui, surtout avec des terres valant jusqu'à 17 000 euros l'hectare. C’est quasi impossible pour des jeunes, notamment ceux hors cadre familial, s'ils ne disposent pas d'une certaine surface de terrain ou de rentrées d'argent considérables ou encore de solutions alternatives, c’est très compliqué.

Au début, nous étions un peu plus d’une cinquantaine sur le dossier, mais finalement la SAFER a voulu prioriser une installation de jeunes, hors cadre familial. C’était mon cas et étant donné que j'avais fait appel à un investisseur comme FEVE, ça a beaucoup aidé pour l'aspect financier et aussi vis-à-vis de l'installation dans un terrain sorti du commerce. L'avantage de pouvoir faire appel à FEVE, c'est qu’on peut se permettre de louer et puis d’envisager de racheter les terres si on le souhaite. Ce qui sécurise pas mal les choses. Aussi bien d’un point de vue financier que pour l’avenir. Ça m’a permis de me lancer sereinement sur le long terme.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

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Les pratiques agro-écologiques

Un projet de diversification

La diversification agricole consiste à créer une activité complémentaire en parallèle de celle déjà en place. Rémi cultive des céréales (blé, orge, avoine, seigle...) et souhaite introduire des légumineuses (féveroles, pois, sainfoin...) pour enrichir le sol en azote. Il envisage également d'intégrer la culture de la pomme de terre en rotation longue tous les 8 ans, le sol de la ferme étant approprié pour cette culture.

Amélioration de la fertilité des sols

La fertilité du sol est sa capacité à nourrir convenablement les plantes qui y poussent. Pour atteindre cet objectif, Rémi privilégie l'utilisation d'engrais organiques, c'est-à-dire la décomposition de matières végétales ou animales tel que du fumier, du lisier, par des micro-organismes comme des bactéries et champignons, plutôt que des engrais minéraux. Il a également prévu d'établir des partenariats pour réimplanter des haies dans les champs, afin de protéger les cultures et restaurer la biodiversité. Des rotations longues seront mises en place pour maîtriser les herbes, favoriser la biodiversité et améliorer la qualité des terres.

Conversion en agriculture biologique

Rémi a entrepris d’engager la ferme dans un processus de conversion vers l'agriculture biologique. Son objectif premier est d'obtenir la certification HVE3 dès le démarrage, puis de viser une certification en Agriculture Biologique dans les années à venir. Cette transition représente un défi considérable, notamment dans une région encore largement conventionnelle sur le plan agricole.

La ferme de Montépreux
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Rejoignez les investisseurs responsables

Très heureuse de contribuer à l’aide financière pour que des projets aboutissent. Ils portent une nouvelle vision de l’agriculture de demain, ils partagent les mêmes valeurs du vivant et de la protection de l’environnement, du bien être animal et de la force de la nature. Des exemples à suivre et à multiplier partout en France.

Blandine G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.

Marie-Anne D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

Voilà 17 ans que je m’occupe de mon jardin afin de créer de la biodiversité et apprendre ses mécanismes. En soutenant FEVE j’ai voulu participer à un projet plus grand.

Julie V.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2022

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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