La ferme de Reguyon

Franck a toujours été dans le milieu agricole, après avoir travaillé pendant plus de 20 ans dans la filière de la BIO, il s’installe sur la Ferme de Reguyon en Loire-Atlantique. La ferme de Reguyon était une ferme BIO en polyculture-élevage bovin lait que Franck transforme en une ferme BIO céréalière. Il va développer une activité de cultures végétales très diversifiées et travailler avec des voisins pour valoriser les fourrages produits sur la ferme.

Ce projet a été financé par la foncière FEVE et en collaboration avec La NEF et MiiMOSA

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Département
En Loire-Atlantique, dans la région Pays de la Loire
Surface
240 hectares
Pratique agricole
Cultures diversifiées, conservation et valorisation des prairies
Ateliers
Grandes cultures
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Reguyon
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Reguyon
Une localisation idéale
La ferme de Reguyon est située à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, une commune de 9 200 habitants avec tous services de proximité, à moins de 30 minutes de Nantes.
Des cultures diversifiées
C'est une ferme BIO avec des cultures très diversifiées, du seigle, sarrasin, blé noir et de l’épeautre. Franck va aussi cultiver des lentilles et pois chiche.
Conservation et valorisation des prairies
Des prairies seront conservées et valorisées pour la vente de foin aux exploitations voisines grâce à l’installation d’un séchoir à foin.
Un réseau de partenaires
Franck travaille avec des meuneries des environs, c’est un circuit de commercialisation qui permet de développer un réseau de partenaires sur le long terme.
A la rencontre de
Franck
Peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours d’installation ?

J’ai toujours été dans le milieu agricole. J’avais démarré en travaillant en ferme, puis j’ai repris mes études pour faire un BTS. Je suis allé vers la vente et c’est là que j’ai commencé à travailler sur la partie bio en travaillant pour l’UFAB. J’étais dans le Finistère et j’avais deux métiers : j’avais ma ferme céréalière BIO de 130 hectares et j’avais une société avec laquelle je distribuais des semences aux agriculteurs BIO. Ça fait déjà plus de 20 ans que je travaille dans la BIO. Avec les deux activités, c’était devenu très dur, je n’avais plus de vie, il y avait trop de choses à gérer en parallèle. Aujourd’hui, j'ai envie de retrouver un équilibre et de travailler comme j’ai envie. Après 11 ans, j’ai décidé d’arrêter mon entreprise de semences et de lancer un nouveau projet en mars 2022. J’avais envie de changer de région, je voulais m’installer dans le 44. Dans mon projet d’installation et pour vivre de mon métier, il me fallait une ferme relativement importante, c’est pour ça que j’ai choisi la Ferme de Reguyon. Je cherchais une ferme laitière, car souvent, elles ont déjà beaucoup de prairies et cela facilite les rotations pour les céréales. Quand j’ai commencé à chercher, il y avait 27 fermes à vendre, c’était énorme ! Malgré la région qui est très dynamique, la taille des exploitations et le financement font que c’est de plus en plus difficile de reprendre. Finalement, j’ai trouvé l’annonce via une agence immobilière et j’ai lancé les démarches. Ça s’est très bien passé avec les cédants et j’ai pu valider mon projet.

Comment s’est passé le financement de ta ferme ?

C’est par ma société de semence que je connaissais FEVE. J’en avais entendu parler dans le Finistère, car pour de l’installation de jeunes qui veulent se lancer notamment en BIO, c’est une solution de financement connue.

Quand j’ai trouvé ma ferme, j’ai sous-traité cette partie financement à un courtier parce que j’avais beaucoup de travail avec ma double activité. Sur le financement de ma ferme, je suis sur un système un peu alternatif où tout se complète bien puisque je combine des financements avec FEVE, la Banque Populaire, La Nef et Miimosa.

Tu travailles depuis 20 ans sur le bio, quel est ton avis sur le marché ?

Quand on travaille avec de bons partenaires, il n’y a pas de problème. Je travaille avec des meuniers et aujourd’hui c’est moi qui fixe le prix. Je leur vends des hectares et non pas des tonnages, ce qui permet de soulager la pression sur la quantité à fournir. Ce qui est important, c'est de produire ce dont les gens ont besoin. Je discute avec les meuneries et on construit la production en fonction de leurs besoins. Quand, je discute avec eux en amont, ils me disent qu’ils ont besoin de 8 à 10 hectares d’épeautre, de blé noir etc. Et j’organise mes cultures en fonction. Que le rendement soit à 20 quintaux ou à 30, il me prend l’intégralité. Sur le marché en général, le conventionnel est en train de monter en termes de prix et de rattraper le BIO. À prix équivalent, les gens iront plutôt vers du BIO et cela sera bénéfique pour la filière.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Franck, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

A la rencontre de
Franck
Sur le financement de ma ferme, je suis sur un système alternatif : je combine des financements avec FEVE, la Banque Populaire, La Nef et Miimosa.
Peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours d’installation ?

J’ai toujours été dans le milieu agricole. J’avais démarré en travaillant en ferme, puis j’ai repris mes études pour faire un BTS. Je suis allé vers la vente et c’est là que j’ai commencé à travailler sur la partie bio en travaillant pour l’UFAB. J’étais dans le Finistère et j’avais deux métiers : j’avais ma ferme céréalière BIO de 130 hectares et j’avais une société avec laquelle je distribuais des semences aux agriculteurs BIO. Ça fait déjà plus de 20 ans que je travaille dans la BIO. Avec les deux activités, c’était devenu très dur, je n’avais plus de vie, il y avait trop de choses à gérer en parallèle. Aujourd’hui, j'ai envie de retrouver un équilibre et de travailler comme j’ai envie. Après 11 ans, j’ai décidé d’arrêter mon entreprise de semences et de lancer un nouveau projet en mars 2022. J’avais envie de changer de région, je voulais m’installer dans le 44. Dans mon projet d’installation et pour vivre de mon métier, il me fallait une ferme relativement importante, c’est pour ça que j’ai choisi la Ferme de Reguyon. Je cherchais une ferme laitière, car souvent, elles ont déjà beaucoup de prairies et cela facilite les rotations pour les céréales. Quand j’ai commencé à chercher, il y avait 27 fermes à vendre, c’était énorme ! Malgré la région qui est très dynamique, la taille des exploitations et le financement font que c’est de plus en plus difficile de reprendre. Finalement, j’ai trouvé l’annonce via une agence immobilière et j’ai lancé les démarches. Ça s’est très bien passé avec les cédants et j’ai pu valider mon projet.

Comment s’est passé le financement de ta ferme ?

C’est par ma société de semence que je connaissais FEVE. J’en avais entendu parler dans le Finistère, car pour de l’installation de jeunes qui veulent se lancer notamment en BIO, c’est une solution de financement connue.

Quand j’ai trouvé ma ferme, j’ai sous-traité cette partie financement à un courtier parce que j’avais beaucoup de travail avec ma double activité. Sur le financement de ma ferme, je suis sur un système un peu alternatif où tout se complète bien puisque je combine des financements avec FEVE, la Banque Populaire, La Nef et Miimosa.

Tu travailles depuis 20 ans sur le bio, quel est ton avis sur le marché ?

Quand on travaille avec de bons partenaires, il n’y a pas de problème. Je travaille avec des meuniers et aujourd’hui c’est moi qui fixe le prix. Je leur vends des hectares et non pas des tonnages, ce qui permet de soulager la pression sur la quantité à fournir. Ce qui est important, c'est de produire ce dont les gens ont besoin. Je discute avec les meuneries et on construit la production en fonction de leurs besoins. Quand, je discute avec eux en amont, ils me disent qu’ils ont besoin de 8 à 10 hectares d’épeautre, de blé noir etc. Et j’organise mes cultures en fonction. Que le rendement soit à 20 quintaux ou à 30, il me prend l’intégralité. Sur le marché en général, le conventionnel est en train de monter en termes de prix et de rattraper le BIO. À prix équivalent, les gens iront plutôt vers du BIO et cela sera bénéfique pour la filière.

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Comme Franck, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Les pratiques agro-écologiques

Une ferme BIO maintenue en BIO

Grâce à cette reprise, la ferme de Reguyon sera maintenue en Agriculture Biologique. Le travail du cédant continuera d’être valorisé. Une exploitation agricole BIO qui n’ira pas à l’agrandissement et qui ne retournera pas vers une agriculture conventionnelle, c’est une belle victoire et un des leitmotivs de notre mission.

Une production diversifiée à destination de l'alimentation humaine

Une grande diversité de production va permettre une rotation des cultures. Plusieurs bénéfices à cela : une meilleure préservation des sols qui permet de réduire les besoins en eau et en intrants. De plus, la ferme sera plus résiliente en cas de mauvaise récolte. Il y aura beaucoup d’herbe dans les rotations de Franck, d’après lui, c'est un élément dont il ne faut pas se passer dans un système céréalier. Si on veut avoir de bonnes cultures, le système de prairie est indispensable pour garder des cultures saines. Franck préfère diminuer sa surface céréalière et avoir une bonne rotation pour avoir un blé “propre” et être sûr d’avoir une bonne production. La majeure partie des productions sera à destination de l’alimentation humaine et non animale.

Des semences paysannes

Franck utilisera des semences anciennes pour une partie de sa production. Ces semences paysannes, non traitées chimiquement, permettent de restaurer une diversité variétale et résistent mieux aux conditions de leur environnement. Ce sont les meuniers partenaires qui fourniront directement ces semences. Cela lui permettra de ressemer avec des semences non hybridées et de meilleure qualité.

La ferme de Reguyon
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Comme , contactez FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Rejoignez les investisseurs responsables

Sensibilisé aux enjeux climatiques, je connais l'importance du secteur agricole dans la transition écologique et souhaitais y contribuer à mon échelle. Grâce à FEVE, mon argent permet aux agriculteurs de réduire leurs impacts environnementaux, et de garantir la souveraineté alimentaire de la France.

Benoît R.

Investisseur chez FEVE

Depuis 2023

Très heureuse de contribuer à l’aide financière pour que des projets aboutissent. Ils portent une nouvelle vision de l’agriculture de demain, ils partagent les mêmes valeurs du vivant et de la protection de l’environnement, du bien être animal et de la force de la nature. Des exemples à suivre et à multiplier partout en France.

Blandine G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.

Marie-Anne D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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