Dans le Morbihan, Marion et Gaël viennent de poser leurs valises à la Ferme des Papinades. Tous deux passionnés, complémentaires et débrouillards, ils se lancent dans l’élevage de brebis avec un projet clair : valoriser l’agneau d’herbe, développer une production en plein air et tendre vers l’autonomie alimentaire. Leur ambition : proposer une viande de qualité, tout en construisant un modèle de ferme pérenne, à leur image.
Marion : “J’ai commencé avec un bac pro agricole CGEA (conduite et gestion d'une exploitation agricole) dans le monde du cheval, puis un BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole), et j’ai travaillé dans de nombreux secteurs, dont l’intérim, l’élevage mais aussi la vente via un projet familial dans un magasin de téléphonie. La crise du Covid a mis un frein à cette aventure et j’ai eu besoin de revenir à quelque chose de plus concret, de revenir dehors. Je suis partie en wwoofing, avec l’idée de faire un tour de France. Le tout premier wwoofing, c’était avec des moutons, et là ça a été le déclic. Ensuite, je suis tombée sur Gaël, qui était alors responsable d’un parc animalier. Il avait, lui aussi, déjà des moutons et un projet de bergerie en tête. On s’est rendu compte qu’on avait les mêmes envies, les mêmes idées et le même projet. Alors on s’est lancés : formation agricole, élaboration du projet, puis recherche de ferme.
On a commencé à chercher une ferme en 2023, pendant le parcours 3P (Plan de Professionnalisation Personnalisé). On a visité plusieurs lieux, mais avec notre projet ovin, on était souvent perçus comme « exotiques ». Certains ne voulaient même pas nous laisser visiter. Finalement, en avril 2024, on est tombés sur une ferme bovine dans le Morbihan. En juin, on a décidé qu’on la voulait. Et là, on nous a dit : « installation au 1er janvier ». C’était un vrai sprint : on a bouclé le montage avec FEVE, lancé le financement, tout en préparant l’accueil des brebis.
D’ailleurs, on n’avait pas encore les tracteurs, alors pour poser les clôtures, on a tout fait à la main. Parfois on mettait les piquets dans la Clio, on passait par les chemins creux et on allait tendre les fils à pied dans les champs. Si on arrivait au bout du rouleau, il fallait tout remonter jusqu’à la voiture pour en chercher un autre. Heureusement, la famille était là pour prêter main-forte. On n’a pas compté les allers-retours, mais on en rigole maintenant !
NB : Le nom de leur ferme, "Les Papinades", est une référence tendre à une expression familiale : "faire une papinade", c’est faire une maladresse. Une manière d’assumer avec humour les petites galères du quotidien 😉
Franchement, sans FEVE, on n’aurait pas pu s’installer. Avec l’achat de la maison, le cheptel, le lancement de l’élevage… c’était trop gros pour les banques. Cette solution nous a permis de démarrer sereinement, tout en gardant la possibilité de devenir propriétaires plus tard — et ça, c’était super important pour nous.
Et puis, l'équipe a été super. Maxime, Juliette et Quentin sont venus sur la ferme, ils ont été présents, ça s’est toujours très bien passé.
Marion : “J’ai commencé avec un bac pro agricole CGEA (conduite et gestion d'une exploitation agricole) dans le monde du cheval, puis un BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole), et j’ai travaillé dans de nombreux secteurs, dont l’intérim, l’élevage mais aussi la vente via un projet familial dans un magasin de téléphonie. La crise du Covid a mis un frein à cette aventure et j’ai eu besoin de revenir à quelque chose de plus concret, de revenir dehors. Je suis partie en wwoofing, avec l’idée de faire un tour de France. Le tout premier wwoofing, c’était avec des moutons, et là ça a été le déclic. Ensuite, je suis tombée sur Gaël, qui était alors responsable d’un parc animalier. Il avait, lui aussi, déjà des moutons et un projet de bergerie en tête. On s’est rendu compte qu’on avait les mêmes envies, les mêmes idées et le même projet. Alors on s’est lancés : formation agricole, élaboration du projet, puis recherche de ferme.
On a commencé à chercher une ferme en 2023, pendant le parcours 3P (Plan de Professionnalisation Personnalisé). On a visité plusieurs lieux, mais avec notre projet ovin, on était souvent perçus comme « exotiques ». Certains ne voulaient même pas nous laisser visiter. Finalement, en avril 2024, on est tombés sur une ferme bovine dans le Morbihan. En juin, on a décidé qu’on la voulait. Et là, on nous a dit : « installation au 1er janvier ». C’était un vrai sprint : on a bouclé le montage avec FEVE, lancé le financement, tout en préparant l’accueil des brebis.
D’ailleurs, on n’avait pas encore les tracteurs, alors pour poser les clôtures, on a tout fait à la main. Parfois on mettait les piquets dans la Clio, on passait par les chemins creux et on allait tendre les fils à pied dans les champs. Si on arrivait au bout du rouleau, il fallait tout remonter jusqu’à la voiture pour en chercher un autre. Heureusement, la famille était là pour prêter main-forte. On n’a pas compté les allers-retours, mais on en rigole maintenant !
NB : Le nom de leur ferme, "Les Papinades", est une référence tendre à une expression familiale : "faire une papinade", c’est faire une maladresse. Une manière d’assumer avec humour les petites galères du quotidien 😉
Franchement, sans FEVE, on n’aurait pas pu s’installer. Avec l’achat de la maison, le cheptel, le lancement de l’élevage… c’était trop gros pour les banques. Cette solution nous a permis de démarrer sereinement, tout en gardant la possibilité de devenir propriétaires plus tard — et ça, c’était super important pour nous.
Et puis, l'équipe a été super. Maxime, Juliette et Quentin sont venus sur la ferme, ils ont été présents, ça s’est toujours très bien passé.
C'est ma petite pierre à l'édifice. Je l'ai fait comme un acte "militant", pas comme un placement financier. Le projet me parlait, j'ai investi le minimum. Parce que je n'avais pas forcément la ressource pour aller au delà. Mais j'aimerais renouveler dès que possible…
Pauline G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2022
J’ai investi car les aspects de crédibilité agricole, technique et financière ont été bien analysés par FEVE et sans cet appui je n’aurais pas pu et su faire. Grâce à çà, il ne me restait que la partie “plaisir” d’un tel investissement : découvrir le projet, voir s’il a du sens pour moi, s’il me parle et si j’ai envie d’en parler
Thibault G.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2021
Très content d'avoir investi avec FEVE. La transition agroécologique est un enjeu vital pour les humains dans le contexte actuel, qui me semble bien trop négligé au niveau politique. FEVE a le mérite de proposer une démarche concrète et pragmatique qui me semble bien pensée et sur lequel je compte bien investir progressivement dans le temps.
Bruno L.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2023