La Ferme du Bost

Katja et Corentin travaillent ensemble depuis des années, portés par une complémentarité évidente : Corentin, ancré dans l’élevage, et Katja, habituée à piloter une exploitation, leur duo fonctionne parfaitement.

Sur la ferme du Bost, ils veulent désormais écrire leur propre chapitre : consolider l’atelier lait en BIO, puis faire évoluer la ferme vers plus d’autonomie, de résilience et de diversité, en développant la transformation laitière et un atelier PPAM.

Département
Dordogne (24) en Nouvelle-Aquitaine
Surface
50 hectares
Pratiques agricoles
Maintien en bio des terres, mise en place de pâturage tournant et réimplantation de haies.
Ateliers
Bovin lait, transformation laitière à la ferme et PPAM
Pourquoi FEVE a investi ?
Les principaux critères qui nous ont convaincus.
La Ferme du Bost
Un cadre propice et fonctionnel
Une belle ferme du Périgord Vert, avec un parcellaire groupé et un site accueillant avec un local de transformation qui n’attend plus qu’à être mis en route.
Un débouché commercial local et sécurisé
Avant de transformer directement à la ferme, le lait est valorisé via Péchalou, la laiterie bio locale : un débouché sécurisé et un prix garanti sur 5 ans.
Deux profils complémentaires
Katja et Corentin cumulent l’expérience et la rigueur. Bien implantés localement, ils bénéficient d’un réseau intéressant pour les conseils et l’entraide.
A la rencontre de
Katja et Corentin
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Katja : Je suis allemande et j’ai longtemps travaillé dans le milieu équestre comme monitrice d’équitation. La biologie et l’agroécologie m’attiraient déjà, et l’installation à la Ferme du Bost relie ces fils : le soin des animaux, le lien au vivant et une production qui a du sens. Nous cherchions une ferme depuis cinq ans ; ici, on relance une activité laitière bio après un départ en retraite, au lieu de voir le site partir à l’agrandissement.

Corentin : J’ai grandi dans une ferme et, depuis enfant, j’ai toujours eu ce projet, ce rêve, de m’installer : c’était ça et rien d’autre, même si certains ont tenté de m’en dissuader, car ce n’est pas un métier facile. J’ai quand même fait des études agricoles et ai été salarié agricole pendant un moment. Malheureusement, malgré que je sois issu d’une famille d’agriculteurs, je n’ai pas pu hériter d’une ferme. Et s’installer sans reprise familiale est bien plus difficile. Je n’ai pas eu cette opportunité, mais j’avais les compétences. Aujourd’hui, on concrétise enfin ce rêve !

De quoi avez-vous envie pour votre projet agricole aujourd’hui ?

Katja : Travailler en bio dans la continuité de la ferme, avec un système simple et robuste. Le cœur, c’est l’herbe : pâturage tournant et accès libre à la stabulation paillée toute l’année. Les vaches choisissent l’extérieur ou l’abri selon les conditions, ce qui améliore leur bien-être et facilite notre travail. On réimplante des haies pour l’ombre, le coupe-vent, la biodiversité et la protection des sols. J’aimerais aussi développer une petite activité PPAM ; ces plantes servent au troupeau, par exemple la menthe contre les mouches, pour réduire certains produits et gagner en autonomie.

Corentin : On vise la sobriété et la transmissibilité : moins d’intrants et de carburant, davantage d’observation et d’organisation. Stabiliser l’atelier lait d’abord, puis remettre en route la transformation pour mieux valoriser une partie du lait en circuits courts. L’idée n’est pas de courir après le volume, mais d’aller vers plus de valeur ajoutée en restant à taille humaine, avec un système qui tienne dans la durée.

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Katja : On savait qu’on avait besoin d’aide. FEVE, c’était le financement, mais surtout un soutien pendant l’installation, qui est une période compliquée. Avoir un interlocuteur unique pour le foncier, avec la possibilité de rachat à terme, nous a permis d’avancer sereinement.

Corentin : La sécurité foncière change tout : un seul propriétaire, des règles claires, pas de morcellement source de tensions. Autour, la Maison des Paysans nous a aidés pour l’étude économique et la médiation locale, et la SAFER a facilité la transmission. Cet écosystème a donné de la légitimité à notre projet et nous a réellement aidés à franchir le cap.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Katja et Corentin, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Katja et Corentin
On avait besoin d’aide : FEVE nous a apporté le financement, mais surtout l’appui moral et la légitimité. Pendant le parcours d’installation qui est assez fastidieux, ça a vraiment compté.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Katja : Je suis allemande et j’ai longtemps travaillé dans le milieu équestre comme monitrice d’équitation. La biologie et l’agroécologie m’attiraient déjà, et l’installation à la Ferme du Bost relie ces fils : le soin des animaux, le lien au vivant et une production qui a du sens. Nous cherchions une ferme depuis cinq ans ; ici, on relance une activité laitière bio après un départ en retraite, au lieu de voir le site partir à l’agrandissement.

Corentin : J’ai grandi dans une ferme et, depuis enfant, j’ai toujours eu ce projet, ce rêve, de m’installer : c’était ça et rien d’autre, même si certains ont tenté de m’en dissuader, car ce n’est pas un métier facile. J’ai quand même fait des études agricoles et ai été salarié agricole pendant un moment. Malheureusement, malgré que je sois issu d’une famille d’agriculteurs, je n’ai pas pu hériter d’une ferme. Et s’installer sans reprise familiale est bien plus difficile. Je n’ai pas eu cette opportunité, mais j’avais les compétences. Aujourd’hui, on concrétise enfin ce rêve !

De quoi avez-vous envie pour votre projet agricole aujourd’hui ?

Katja : Travailler en bio dans la continuité de la ferme, avec un système simple et robuste. Le cœur, c’est l’herbe : pâturage tournant et accès libre à la stabulation paillée toute l’année. Les vaches choisissent l’extérieur ou l’abri selon les conditions, ce qui améliore leur bien-être et facilite notre travail. On réimplante des haies pour l’ombre, le coupe-vent, la biodiversité et la protection des sols. J’aimerais aussi développer une petite activité PPAM ; ces plantes servent au troupeau, par exemple la menthe contre les mouches, pour réduire certains produits et gagner en autonomie.

Corentin : On vise la sobriété et la transmissibilité : moins d’intrants et de carburant, davantage d’observation et d’organisation. Stabiliser l’atelier lait d’abord, puis remettre en route la transformation pour mieux valoriser une partie du lait en circuits courts. L’idée n’est pas de courir après le volume, mais d’aller vers plus de valeur ajoutée en restant à taille humaine, avec un système qui tienne dans la durée.

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Katja : On savait qu’on avait besoin d’aide. FEVE, c’était le financement, mais surtout un soutien pendant l’installation, qui est une période compliquée. Avoir un interlocuteur unique pour le foncier, avec la possibilité de rachat à terme, nous a permis d’avancer sereinement.

Corentin : La sécurité foncière change tout : un seul propriétaire, des règles claires, pas de morcellement source de tensions. Autour, la Maison des Paysans nous a aidés pour l’étude économique et la médiation locale, et la SAFER a facilité la transmission. Cet écosystème a donné de la légitimité à notre projet et nous a réellement aidés à franchir le cap.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

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Les pratiques agroécologiques

Maintien de la ferme en bio

La ferme était déjà en agriculture biologique, Katja et Corentin prolongent naturellement ce choix. C’est exactement la trajectoire qu’ils voulaient : travailler avec la nature, limiter les intrants et préserver les sols pour construire un projet résilient et durable. Le bio, ici, n’est pas un “plus”. C’est la base d’un système qui vise la robustesse : autonomie progressive et respect du vivant pour un système viable dans le temps.

Un système tourné vers l’herbe

Le cœur du système, c’est l’herbe. Les vaches ont accès à l’extérieur toute l’année, avec la stabulation paillée ouverte en permanence. Elles choisissent librement : au champ quand les conditions sont bonnes, à l’abri quand il pleut ou lors des fortes chaleurs. Ce rythme respecte leurs besoins, réduit le stress thermique, facilite l’observation du troupeau et limite les interventions inutiles. Pour Katja et Corentin, ce fonctionnement améliore à la fois la santé des animaux et la qualité de vie au travail.

Une biodiversité préservée

Ils replantent des haies autour des prairies pour renforcer la biodiversité et protéger les parcelles. Les haies offrent de l’ombre en été, servent de coupe-vent, abritent les auxiliaires (insectes, oiseaux), stabilisent les sols en bordure et structurent le paysage. À l’échelle de la ferme, c’est un levier simple et durable : meilleur confort pour le troupeau au pâturage, microclimat plus favorable, et continuités écologiques qui redonnent de la résilience au système.

Diversifier pour gagner en résilience

À mesure que l’atelier lait sera stabilisé, Katja et Corentin prévoient de remettre en route la transformation à la ferme et d’ouvrir des débouchés en circuits courts. L’objectif est de mieux valoriser chaque litre et réduire la dépendance au volume, pour tendre vers une ferme à plus petite échelle. En complément, l’activité PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) servira à la fois au soin naturel du troupeau et, potentiellement, à de petites ventes.
La Ferme du Bost
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Comme , contactez FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Rejoignez les investisseurs responsables

J’ai participé à un apéro FEVE, bien qu’appréhendant un peu une soirée investisseurs… Je me disais: ”il ne va y avoir que des banquiers en cravate”, et bien non… Quelle agréable surprise de voir la présence d’agriculteurs, mais aussi de petits investisseurs avec des paroles simples : « Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »

Christophe B.

Investisseur chez FEVE

Depuis 2023

Fermes En ViE est un projet audacieux contribuant au redéveloppement de l’agriculture “moderne” dans un sens qui la réconcilie avec l’environnement.

Marine D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.

Amélie F.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
La carte
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