
Katja et Corentin travaillent ensemble depuis des années, portés par une complémentarité évidente : Corentin, ancré dans l’élevage, et Katja, habituée à piloter une exploitation, leur duo fonctionne parfaitement.
Sur la ferme du Bost, ils veulent désormais écrire leur propre chapitre : consolider l’atelier lait en BIO, puis faire évoluer la ferme vers plus d’autonomie, de résilience et de diversité, en développant la transformation laitière et un atelier PPAM.

Katja : Je suis allemande et j’ai longtemps travaillé dans le milieu équestre comme monitrice d’équitation. La biologie et l’agroécologie m’attiraient déjà, et l’installation à la Ferme du Bost relie ces fils : le soin des animaux, le lien au vivant et une production qui a du sens. Nous cherchions une ferme depuis cinq ans ; ici, on relance une activité laitière bio après un départ en retraite, au lieu de voir le site partir à l’agrandissement.
Corentin : J’ai grandi dans une ferme et, depuis enfant, j’ai toujours eu ce projet, ce rêve, de m’installer : c’était ça et rien d’autre, même si certains ont tenté de m’en dissuader, car ce n’est pas un métier facile. J’ai quand même fait des études agricoles et ai été salarié agricole pendant un moment. Malheureusement, malgré que je sois issu d’une famille d’agriculteurs, je n’ai pas pu hériter d’une ferme. Et s’installer sans reprise familiale est bien plus difficile. Je n’ai pas eu cette opportunité, mais j’avais les compétences. Aujourd’hui, on concrétise enfin ce rêve !
Katja : Travailler en bio dans la continuité de la ferme, avec un système simple et robuste. Le cœur, c’est l’herbe : pâturage tournant et accès libre à la stabulation paillée toute l’année. Les vaches choisissent l’extérieur ou l’abri selon les conditions, ce qui améliore leur bien-être et facilite notre travail. On réimplante des haies pour l’ombre, le coupe-vent, la biodiversité et la protection des sols. J’aimerais aussi développer une petite activité PPAM ; ces plantes servent au troupeau, par exemple la menthe contre les mouches, pour réduire certains produits et gagner en autonomie.
Corentin : On vise la sobriété et la transmissibilité : moins d’intrants et de carburant, davantage d’observation et d’organisation. Stabiliser l’atelier lait d’abord, puis remettre en route la transformation pour mieux valoriser une partie du lait en circuits courts. L’idée n’est pas de courir après le volume, mais d’aller vers plus de valeur ajoutée en restant à taille humaine, avec un système qui tienne dans la durée.
Katja : On savait qu’on avait besoin d’aide. FEVE, c’était le financement, mais surtout un soutien pendant l’installation, qui est une période compliquée. Avoir un interlocuteur unique pour le foncier, avec la possibilité de rachat à terme, nous a permis d’avancer sereinement.
Corentin : La sécurité foncière change tout : un seul propriétaire, des règles claires, pas de morcellement source de tensions. Autour, la Maison des Paysans nous a aidés pour l’étude économique et la médiation locale, et la SAFER a facilité la transmission. Cet écosystème a donné de la légitimité à notre projet et nous a réellement aidés à franchir le cap.


Katja : Je suis allemande et j’ai longtemps travaillé dans le milieu équestre comme monitrice d’équitation. La biologie et l’agroécologie m’attiraient déjà, et l’installation à la Ferme du Bost relie ces fils : le soin des animaux, le lien au vivant et une production qui a du sens. Nous cherchions une ferme depuis cinq ans ; ici, on relance une activité laitière bio après un départ en retraite, au lieu de voir le site partir à l’agrandissement.
Corentin : J’ai grandi dans une ferme et, depuis enfant, j’ai toujours eu ce projet, ce rêve, de m’installer : c’était ça et rien d’autre, même si certains ont tenté de m’en dissuader, car ce n’est pas un métier facile. J’ai quand même fait des études agricoles et ai été salarié agricole pendant un moment. Malheureusement, malgré que je sois issu d’une famille d’agriculteurs, je n’ai pas pu hériter d’une ferme. Et s’installer sans reprise familiale est bien plus difficile. Je n’ai pas eu cette opportunité, mais j’avais les compétences. Aujourd’hui, on concrétise enfin ce rêve !
Katja : Travailler en bio dans la continuité de la ferme, avec un système simple et robuste. Le cœur, c’est l’herbe : pâturage tournant et accès libre à la stabulation paillée toute l’année. Les vaches choisissent l’extérieur ou l’abri selon les conditions, ce qui améliore leur bien-être et facilite notre travail. On réimplante des haies pour l’ombre, le coupe-vent, la biodiversité et la protection des sols. J’aimerais aussi développer une petite activité PPAM ; ces plantes servent au troupeau, par exemple la menthe contre les mouches, pour réduire certains produits et gagner en autonomie.
Corentin : On vise la sobriété et la transmissibilité : moins d’intrants et de carburant, davantage d’observation et d’organisation. Stabiliser l’atelier lait d’abord, puis remettre en route la transformation pour mieux valoriser une partie du lait en circuits courts. L’idée n’est pas de courir après le volume, mais d’aller vers plus de valeur ajoutée en restant à taille humaine, avec un système qui tienne dans la durée.
Katja : On savait qu’on avait besoin d’aide. FEVE, c’était le financement, mais surtout un soutien pendant l’installation, qui est une période compliquée. Avoir un interlocuteur unique pour le foncier, avec la possibilité de rachat à terme, nous a permis d’avancer sereinement.
Corentin : La sécurité foncière change tout : un seul propriétaire, des règles claires, pas de morcellement source de tensions. Autour, la Maison des Paysans nous a aidés pour l’étude économique et la médiation locale, et la SAFER a facilité la transmission. Cet écosystème a donné de la légitimité à notre projet et nous a réellement aidés à franchir le cap.



J’ai participé à un apéro FEVE, bien qu’appréhendant un peu une soirée investisseurs… Je me disais: ”il ne va y avoir que des banquiers en cravate”, et bien non… Quelle agréable surprise de voir la présence d’agriculteurs, mais aussi de petits investisseurs avec des paroles simples : « Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »
Christophe B.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2023
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Fermes En ViE est un projet audacieux contribuant au redéveloppement de l’agriculture “moderne” dans un sens qui la réconcilie avec l’environnement.
Marine D.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021


Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.
Amélie F.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021
